

En France, 6 à 8% de la population est concernée par ces troubles, rassemblés sous la bannière “dys”, que l’on peut repérer dès l’enfance (entre 2 et 7 ans selon le trouble) et qui persistent à l’âge adulte.
Dyspraxie, dyslexie, dysphasie, dyscalculie …
voilà autant d’exemples de troubles de la coordination et de l’automatisation des gestes, de la lecture, du langage oral et des calculs mathématiques.
Parmi eux, on retrouve également les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. Tous se manifestent de façon variable d’un individu à l’autre et impliquent divers dysfonctionnements cérébraux spécifiques.
Un enfant peut par ailleurs présenter plusieurs “DYS”.
Si l’origine de ces troubles reste encore mal comprise, des dispositifs adaptés aux besoins de ces enfants commencent à se développer.
Les troubles DYS relèvent d’un déficit du traitement central des informations : certaines fonctions de base n’ont pas été automatisées. Le cerveau est souvent trop lent et la personne doit compenser ses déficits par des gros efforts !
C’est un trouble neurologique et donc un fonctionnement cérébral atypique.
La dyslexie est un trouble de l’apprentissage dont les causes étaient jusqu’à présent obscures. Des chercheurs belges viennent éclaircir ce mystère. Selon eux, cette pathologie serait engendrée par de mauvaises connexions dans le cerveau.
Bien que normalement intelligentes, certaines personnes présentent des troubles de l’apprentissage qui se caractérisent par des difficultés à accomplir certaines tâches très utiles dans la vie courante, comme la lecture, l’écriture ou le calcul.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 8 à 10 % des enfants souffrent de dyslexie et ont du mal à associer un son avec une lettre, une syllabe ou un mot.