5 qualités essentielles pour être un bon praticien en neurofeedback
1 – L’ESPRIT SCIENTIFIQUE
Mesurer pour comprendre: le cœur de la méthode de Neurofeedback est l’électro-encéphalographie quantitative, l’ EEGq. Cette méthode de mesure par neuro imagerie fonctionnelle est à la base des protocoles ciblés pour l’entraînement cérébral. L’évaluation initiale par EEGq est simple à réaliser, peu coûteuse et absolument non-invasive. Il s’agit simplement de recueillir l’activité électrique avec un capteur apposé sur le cuir chevelu. Puis, il suffit d’amplifier ce signal et de le décoder par bandes de fréquence afin d’en retirer un tracé lisible.
On compare ensuite cette activité à une base de données normatives en vue d’obtenir une “cartographie cérébrale”. Il est alors possible de corréler les troubles fonctionnels observés et les dysfonctionnements cérébraux ainsi mesurés.
2 – L’HUMANISME
Dans le domaine du Neurofeedback et donc de façon plus générale celui de la santé, il faut se tourner vers le courant né il y a une trentaine d’années aux États-Unis. Son but est de donner, en priorité, à l’acte médical un sens humain. Ses fondements reposent sur un ensemble de connaissances en psychologie des émotions. Il est reconnu scientifiquement et fondé sur l’exigence d’une médecine humaniste.
3 – L’ACCOMPAGNEMENT
Il est nécessaire d’être un accompagnateur empreint d’empathie et très actif, comme l’est un bon “prof”. Le Neurofeedback est assurément et en tout premier lieu, une méthode d’apprentissage. Comment serait-il possible de changer des comportements et donc d’améliorer ou d’optimiser certaines de nos fonctions sans recourir à la création de nouveaux apprentissages ? Pour y parvenir, l’accompagnateur joue un rôle très important et constant tout au long du programme d’entraînement cérébral par Neurofeedback.
4 – L’ENGAGEMENT
L’engagement est une qualité importante que le futur participant doit immédiatement percevoir. Elle est distinctive d’un bon accompagnateur en Neurofeedback. Trop souvent, l’engagement se limite à l’acte technique dispensé et se réduit au temps minuté d’utilisation de la “machine”. Cette façon de présenter le Neurofeedback dénote l’absence d’implication professionnelle. Il s’agit bien souvent d’un changement complet de paradigme. Cette conduite est évidemment diamétralement à l’opposé de la prise en charge indispensable lors de la mise en route d’un programme de Neurofeedback. Même plus, l’engagement mutuel et son contenu doivent faire partie d’un contrat de consentement libre et éclairé, expliqué et signé par le participant.
5 – LA COOPÉRATION
La pluridisciplinarité est un facteur important d’aide et de réussite dans le parcours d’un programme de Neurofeedback. Vous vous doutez que cette complémentarité est souvent nécessaire. L’une des principales raisons consiste à renforcer l’accompagnement en abordant d’un autre angle des problématiques qui nécessitent l’intervention de collaborateurs spécialisés. Lors de la prise en charge d’un enfant Dys, par exemple, il devient très souvent utile d’engager un travail collatéral avec ses parents. Cette démarche est à mettre en place le plus tôt possible.