10 Octobre : Journée Mondiale de la santé mentale
10 octobre : Journée mondiale de la santé mentale. Découvrez les définitions, les enjeux et des conseils pratiques pour préserver votre bien-être psychique
10 octobre : Journée mondiale de la santé mentale. Découvrez les définitions, les enjeux et des conseils pratiques pour préserver votre bien-être psychique
Le neurofeedback pour enfants aide à améliorer l’attention, le sommeil et la gestion des émotions. Découvrez comment ça marche, ses avantages scientifiquement prouvés, ses limites, et comment choisir un bon praticien.
Découvrez comment le neurofeedback aide un patient de 70 ans à récupérer après un arrêt cardiorespiratoire et à retrouver motricité et langage.
Découvrez le vrai Neurofeedback EEGq, validé scientifiquement, ses bienfaits sur la santé mentale et ses différences avec le neurofeedback dynamique.
Découvrez 3 techniques efficaces pour mieux apprendre et comment le neurofeedback peut booster concentration, mémoire et sommeil.
Découvrez l’historique du Neurofeedback et ses origines, des premières découvertes EEG à ses applications modernes.
Neurofeedback épilepsie : études françaises et conseils pratiques. Baisse de crises possible en complément des traitements, bonne tolérance.
Investir en santé mentale réduit l’usage des psychotropes et leurs effets. Reco HAS : thérapies d’abord, médicaments si besoin.
Découvrez comment le neurofeedback peut accompagner les troubles du comportement alimentaire en complément des prises en charge classiques.
La BCIA : un gage de qualité et de professionnalisation dans la pratique du neurofeedback. Découvrez comment cette certification internationale garantit sécurité, efficacité et crédibilité dans l’accompagnement des patients et le développement des praticiens. La BCIA est un cadre de référence pour la professionnalisation du neurofeedback.
⚠️ Pour le moment, la BCIA est en Amérique du Nord, mais elle tend progressivement à s’ouvrir et à s’étendre vers l’Europe. Peut-être qu’un jour ses recommandations verrons le jour chez nous. Ce qui serait une bonne chose afin de professionnaliser la pratique pour pouvoir l’encadrer correctement …
Le neurofeedback est une technique issue du biofeedback qui vise à entraîner l’autorégulation de l’activité cérébrale en temps réel. De plus en plus utilisée dans des contextes cliniques (TDAH, anxiété, insomnie, rééducation post-traumatique) et non cliniques (optimisation cognitive, sport de haut niveau), cette approche repose sur les principes d’apprentissage opérant et les .neurosciences appliquées.
Cependant, la croissance rapide du domaine s’accompagne de pratiques hétérogènes, parfois éloignées des données probantes. Pour répondre à ce besoin de structuration et de qualité, la Biofeedback Certification International Alliance (BCIA) constitue aujourd’hui la référence internationale en matière de certification professionnelle en biofeedback et neurofeedback.
La BCIA (fondée en 1981) a pour mission de définir, valider et promouvoir des standards internationaux de formation, de pratique et d’éthique pour les praticiens du biofeedback et du neurofeedback.
Un praticien certifié doit avoir complété :
Lien officiel : BCIA – Standards & Certification Requirements
La certification BCIA est reconnue dans le monde entier, tant par les institutions de santé que par les associations professionnelles (par ex. : ISNR – International Society for Neuroregulation & Research). Elle permet de distinguer les praticiens ayant suivi une formation rigoureuse de ceux exerçant sans validation académique.
Le neurofeedback agit directement sur les oscillations cérébrales (delta, theta, alpha, SMR, bêta, gamma). Une formation certifiée garantit que le praticien sait sélectionner les protocoles adaptés aux besoins du patient, en respectant les règles de state-dependent training et de shaping progressif (Hammond, 2007).
La BCIA s’appuie sur la littérature scientifique. Par exemple, des méta-analyses ont montré l’efficacité du neurofeedback dans le traitement du TDAH (Arns et al., 2009 ; Van Doren et al., 2019) ou de l’insomnie (Cortoos et al., 2010). Les praticiens certifiés sont formés à interpréter et appliquer ces résultats, tout en évitant les dérives pseudoscientifiques.
La certification n’est pas un aboutissement mais un engagement : les praticiens doivent maintenir leur niveau par de la formation continue (continuing education units, CEUs). Cette exigence contribue à la mise à jour permanente des compétences.
Les praticiens certifiés intègrent un réseau international, favorisant la recherche collaborative, l’échange clinique et le développement de bonnes pratiques.
L’essor du neurofeedback impose un cadre de professionnalisation. Sans régulation, le risque est double :
La BCIA contribue à répondre à ces enjeux en constituant un repère international. À terme, elle pourrait jouer un rôle clé dans l’intégration du neurofeedback dans les parcours de soins reconnus, à l’instar des psychothérapies ou de la rééducation fonctionnelle.
C’est pour cela que la BCIA est un cadre de référence pour la professionnalisation du neurofeedback.
La certification BCIA représente aujourd’hui un gage de qualité, de sécurité et de crédibilité pour la pratique du neurofeedback. Elle garantit que les praticiens sont formés selon des standards scientifiques et éthiques élevés, protège les patients et contribue à l’intégration de cette approche dans les pratiques de santé fondées sur les preuves.
Pour en savoir plus sur le Neurofeedback : Qu’est ce que le VRAI Neurofeedback ?
Pour plus d’informations : BCIA – Biofeedback Certification International Alliance